Tourisme culturel

Les manoirs du Perche

La période de la Renaissance est propice au développement de nouvelles formes d’habitations : les manoirs. Les nouvelles familles bourgeoises enrichies ont le désir de copier leur roi et le modèle du renouveau du Val de Loire. De ce fait, le manoir apparait comme le lieu idéal de la résidence familiale mais aussi comme siège de l’exploitation agricole.
 Les types de constructions varient selon les domaines, mais certains caractères communs prédominent. Ainsi, en plus des traditionnels impératifs défensifs, sont ajoutés les aspects architecturaux en rapport avec la desserte agricole et l’agrément du paysage.
Le manoir est protégé par des douves en eau ou des fossés secs, parfois, il est enclos hauts murs ou par les bâtiments entourant la cour dont les façades arrières sont sans ouverture.
Dans cette cour, le logis d'habitation reçoit la meilleure exposition (est ou sud-est) tandis que les façades nord sont peu ou pas percées d'ouvertures. Le logis se présente comme un bâtiment de plan rectangulaire aux pignons aveugles.
Les bâtiments agricoles s'organisent, soit autour de la cour et forment ainsi le "circuit", soit en fonction de la topographie des lieux. Les granges, solides constructions aux portes rondes, protègent le foin et les céréales. Les colombiers ou fuies, symbole d'un privilège royal, abritent les pigeons. Enfin, les plus grands manoirs disposent d'une chapelle.

Les châteaux dans le Perche

Les châteaux, à vocation défensive ou résidentielle, ornent de nombreuses communes percheronnes.
  Pays de marche, les seigneurs du Perche construisent des châteaux pour défendre leur  fief. Nogent-le-Rotrou, Villeray, Maison-Maugis, Frazé, La Ferté-Vidame... autant de paroisses, autant de châteaux, érigés sur des sites stratégiques.  
 Toutes ces constructions défensives vont jouer un rôle clé durant la guerre de Cent Ans, subissant les assauts des troupes anglaises et françaises.
Les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles sont des périodes de reconstruction. Mais la mode n'est plus aux châteaux forts, on construit des châteaux de style Renaissance comme ceux du Val de Loire, mais en plus modeste. Les façades s'ornent de grandes ouvertures surmontées de fronton et parfois encadrées de pilastres. De nouveaux châteaux sont aussi construits, comme celui de Voré à Rémalard bâtit "à la Mansart", pour accueillir des familles prestigieuses.

Les jardins dans le Perche

A partir du XVIIIe siècle, de nombreuses familles aristocratiques, qui résident à Paris, achètent des châteaux dans le Perche pour y venir en villégiature. Elles aménagent des jardins, lieux de promenade, de divertissement, source aussi d'inspiration.
Mais ces jardins ne sont pas l'apanage de l'aristocratie. Abbayes et monastères, presbytères en façonnent aussi. Le moine, respectant la règle de saint Benoît, partage sont temps entre le jardinage et la prière. Saint Fiacre, patron des jardiniers, est représenté sur les vitraux ou en statue de quelques églises du Perche.
De nombreux plans et dessins sont toujours à notre disposition pour mieux voir et comprendre aménagements et évolutions. Actuellement, de nombreux propriétaires sauvegardent ces parcs et jardins. Ils consacrent leur temps et leur énergie à la restauration et à l'entretien de ces écrins de verdure et de fleurs.

Les édifices religieux du Perche

Les communes du Perche recèlent de nombreux édifices religieux présentant des intérêts historiques et architecturaux.
Dès les Ve et VIe siècles des ermites s'installent dans la Silva pertica. Sainte Céronne, saint Laumer, saint Longis, saint Avit... évangélisent le Perche. Les premières communautés religieuses défrichent la forêt. Sous l'impulsion des abbayes les défrichements continuèrent à l'époque carolingienne. Au fur et à mesure que le peuplement du Perche progresse, les villages se développent.
De nos jours les édifices religieux sont les témoins de notre histoire. Styles roman, gothique, baroque... de nombreux édifices religieux méritent une visite.
Il est hors de question d'analyser tous les édifices religieux ; voiçi juste un florilège.

L'église Saint-Pierre d'Argenvilliers
L'église d'Autheuil
L'église de Villevillon
L'église Saint-Sauveur de Bellême
L'église Saint-Pierre-ès-Liens de Ceton
La basilique de la Chapelle-Montligeon
L'église Notre-Dame des Marais de la Ferté-Bernard
La Chapelle de Réveillon de la Ferté-Vidame
L'église Saint-André de Frétigny
Notre-Dame-de-Pitié à Longny-au-Perche
L'église Saint-Médard de Saint-Marc-de-Réno