L'abbaye de Thiron à Thiron-Gardais (été 2009)
Le domaine de l’abbaye et son histoire
Créée en 1109 par Saint Bernard de Ponthieu, cet édifice emblématique du Perche fut à l’origine un monastère géré par l’Ordre de Tiron dont les moines, à la fois artisans, bâtisseurs et botanistes, ont fait rayonner leur savoir-faire en France et en Grande-Bretagne notamment.
Le domaine de l’abbaye comprenait, en plus de l’édifice religieux lui-même, un four et un moulin banaux, un vivier regorgeant de poissons destinés aux moines, ou encore une grange aux dîmes qui servait à stocker l’impôt en nature que les moines percevaient de leurs paysans (la dîme qui constituait 1/10e des récoltes).
Certains de ces éléments architecturaux sont encore visibles aujourd’hui, et la grange aux dîmes, réhabilitée entre 2004 et 2005, sert de bureau pour la communauté de communes du Perche Thironnais.
Sur le domaine de l’abbaye se dressaient également des jardins et un potager. Bien que laissés à l’abandon au fil des siècles, les jardins de l’abbaye ont été reconçus récemment dans l’esprit des moines avec une roseraie et un potager composé de légumes anciens (notamment des courges) et de plantes diverses (plantes dites « de sorcières », plantes tinctoriales…)
Ces jardins thématiques sont le lieu de nombreuses manifestations aux beaux jours et peuvent être visités.
Grâce à l’appuie du roi Louis VI le Gros, le monastère des moines de Tiron devint rapidement une abbaye royale. Le roi en donnait ainsi le bénéfice à des commendataires (personne religieuse ou laïque qui perçoit une partie des revenus de l’abbaye sans pour autant exercer de pouvoir sur le déroulement de la vie régulière des moines).
Mais au cours du XVIe siècle l’abbaye subit de terribles assauts et fut pillée à plusieurs reprises.
En 1630, l’abbaye devint également collège royal réservé à l’éducation des jeunes hommes bien nés et de nombreux futurs grands seigneurs en passèrent les portes.
En 1786, un incendie détruisit l’aile ouest de l’abbaye. Le culte prit fin peu après la Révolution, en 1792.
Le domaine de l’abbaye comprenait, en plus de l’édifice religieux lui-même, un four et un moulin banaux, un vivier regorgeant de poissons destinés aux moines, ou encore une grange aux dîmes qui servait à stocker l’impôt en nature que les moines percevaient de leurs paysans (la dîme qui constituait 1/10e des récoltes).
Certains de ces éléments architecturaux sont encore visibles aujourd’hui, et la grange aux dîmes, réhabilitée entre 2004 et 2005, sert de bureau pour la communauté de communes du Perche Thironnais.
Sur le domaine de l’abbaye se dressaient également des jardins et un potager. Bien que laissés à l’abandon au fil des siècles, les jardins de l’abbaye ont été reconçus récemment dans l’esprit des moines avec une roseraie et un potager composé de légumes anciens (notamment des courges) et de plantes diverses (plantes dites « de sorcières », plantes tinctoriales…)
Ces jardins thématiques sont le lieu de nombreuses manifestations aux beaux jours et peuvent être visités.
Grâce à l’appuie du roi Louis VI le Gros, le monastère des moines de Tiron devint rapidement une abbaye royale. Le roi en donnait ainsi le bénéfice à des commendataires (personne religieuse ou laïque qui perçoit une partie des revenus de l’abbaye sans pour autant exercer de pouvoir sur le déroulement de la vie régulière des moines).
Mais au cours du XVIe siècle l’abbaye subit de terribles assauts et fut pillée à plusieurs reprises.
En 1630, l’abbaye devint également collège royal réservé à l’éducation des jeunes hommes bien nés et de nombreux futurs grands seigneurs en passèrent les portes.
En 1786, un incendie détruisit l’aile ouest de l’abbaye. Le culte prit fin peu après la Révolution, en 1792.